Née aux États-Unis vers 1960, la Kinésiologie puise pourtant ses racines dans des pratiques bien plus anciennes. Elle compte parmi ses ancêtres directs la chiropractie et la médecine chinoise traditionnelle.

Dr. Goodheart, médecin chiropracteur, révéla au monde cette discipline innovante lorsqu’il se rendit compte que le stress et les événements de la vie avaient une incidence directe sur le tonus des muscles de ses patients. Il mit également en avant le fait que chaque muscle était relié à un organe et à un point méridien d’acupuncture. 

D’autres personnes ont ensuite développé leur propre méthode de travail comme John Thie, et le Touch for Health (la Santé par le toucher). Il établit les relations entre muscles, méridiens et points réflexes lymphatiques et vasculaires. 

Au fil du temps, la recherche a permis de comprendre que l’on pouvait savoir, à l’aide du test musculaire, si la cause de l’affaiblissement du muscle était un problème structurel, biochimique ou psychique.  

Paul Dennison créa l’édu-kinesiologie (Edu-K) et développa de son côté l’idée de la relation entre le corps et le cerveau dans les fonctions d’apprentissage, ce qui l’emmena à former le « Brain Gym ». Le mouvement permet de coordonner et synchroniser les deux hémisphères du cerveau de manière harmonieuse.

Au fil du temps, la pratique de la Kinésiologie a évolué et a notamment fait émerger le concept des “trois en un”, qui met en avant l’interconnexion du physique, du psychique et de l’émotionnel. Rapidement, la Kinésiologie devint une pratique à part entière qui cherche en profondeur les causes des maux et vise à rendre chaque personne indépendante et autonome face à ses blocages.